ESPACE D'EXPRESSION

J'ai conçu ce blog comme  un espace d'expression par 
              
 . les images, 
 . les vidéos musicales le plus souvent créées par les Internautes     sur les artistes ou les chansons que j'aime,                                    . les poèmes,                                                                                 
 . différents articles sur des sujets qui me tiennent à coeur.
                        
                                        ---ooOoo--- 

Je privilégie la spontanéité, les commentaires courts, la diversité,

afin que mon site soit vivant, joyeux, et agréable à parcourir, comme l'on ferait une jolie balade un jour d'été.

L'apparente légèreté n'empêchant pas la réflexion!.....

J'espère de tout coeur qu'il vous plaira et vous donnera de la joie, dans le partage des émotions !

Sakura∂∂Pioupiou
♬♪♪
❤❤❤

Amis fidèles, faites vous connaître. Merci !

SAKURA∂∂PIOUPIOU

SAKURA∂∂PIOUPIOU
JE VOIS........

J'suis une "peinteuse" et je vous salue!

J'suis une "peinteuse" et je vous salue!

SINGE ROUX

SINGE ROUX
Pouhhh! J'en ai marre d'attendre les messages, mais patience ça va venir. J'ai des crampes dans les mollets. Qu'est-ce que je ferais pas pour la Miss!.....

lion méditatif

lion méditatif
Je préfère pas voir ça. C'est un foutoir qu'il a dit le Monar'c, mais un foutoir créatif, tiens!

Souris coquine!

Souris coquine!


vendredi 31 octobre 2008

SAKURA 007



Pan pan pan Take care Kij 009

CHAMPAGNE - LYRICS

La nuit promet d'être belle car voici qu'au fond du ciel
Apparaît la lune rousse.
Saisi d'une sainte frousse, tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses.

Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage
Et vous, pages pervers, courrez au cimetière.
Prévenez de ma part mes amis nécrophages
Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages.
Voici mon message :
Cauchemars, fantômes et squelettes, laissez flotter vos idées noires
Près de la mare aux oubliettes, tenue du suaire obligatoire.

Lutins, lucioles, feux-follets, elfes, faunes et farfadets
Effraient mes grands carnassiers.
Une muse un peu dodue me dit d'un air entendu
" Vous auriez pu vous raser. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate
Elle me lance un œil hagard et vomit sans crier gare
Quelques vipères écarlates.

Vampires éblouis par de lubriques vestales
Égéries insatiables chevauchant des Walkyries
Infernal appétit de frénésie bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie
Satyres joufflus, boucs émissaires, gargouilles émues, fières gorgones
Laissez ma couronne aux sorcières et mes chimères à la licorne.

Soudain les arbres frissonnent car Lucifer en personne
Fait une courte apparition
L'air tellement accablé qu'on lui donnerait volontiers
Le Bon Dieu sans confession
S'il ne laissait, malicieux, courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d'un bond dans un concert de jurons
Disant d'un ton pathétique

Que les damnés obscènes, cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peines à ceux qu'ils ont élus
Car devant tant de problèmes et de malentendus
Les dieux et les diables en sont venus à douter d'eux-mêmes
Dédain suprême.

Mais, déjà, le ciel blanchit, esprits, je vous remercie de m'avoir si bien reçu.
Cocher, lugubre et bossu, déposez-moi au manoir et lâchez ce crucifix.
Décrochez-moi ces gousses d'ail qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard
L'ami qui soigne et guérit, la folie qui m'accompagne
Et jamais ne m'a trahi : champagne.

HIGELIN - Champagne !

Elle est pas belle la vie....?




Duckling Luvs Da Puppy - video powered by Metacafe

PUB !




Swiss Milk Commercial. - video powered by Metacafe

Joyeux Halloween by SAKURA∂∂PIOUPIOU - HOOUOOOUOUHHHH.....

après les frissons de la Peur, ceux de l'Amour.

Dance of wolves/music by Lorena McKennitt - Mummers dance



MAGNIFIQUE VIDEO SUR LES LOUPS

Allez vite voir ce blog de Gencat : Très sympa



Merci Gencat "Doigts de Fée" - Tendrement

Salvador de bahia (Brésil) Coucou à Georges qui vit au Brésil!

Yves Simon - A découvrir



Ni Journal ni Mémoires, ce Dictionnaire intime est tout cela à la fois. À partir de plus de 250 mots librement choisis, Yves Simon nous parle de ce qui lui tient le plus à cœur. Tels des galets blancs, ces mots jalonnent sa vie, et l’accompagnent sur les chemins de la musique, de la littérature, de l’amour…

Par exemple, Cheminot est un magnifique portrait de son père, et Don, celui émouvant de sa mère. Espèces et Dandys évoquent Gainsbourg, K la Prague de Kafka, Mirabelles, sa jeunesse en Lorraine, et Mitterrand raconte à l’auteur le sauvetage de Robert Antelme du camp de Dachau.

Grave et léger, ce Dictionnaire intime offre au lecteur d’innombrables rencontres inconnues ou célèbres (Juliet Berto, Marguerite Duras, Georges Brassens, Albert Cossery, Gérard Depardieu, Bernard Kouchner), dans des situations inattendues. Et sans jamais s’appesantir, il nous propose une réflexion souriante sur les choses de la vie (Autoroute, Désir, Fiançailles, Hôtels (chambres d’), Jalousie, Table en pin, Utopies…).

vivien savage - la ptite lady

Yves Simon - Amazoniaque (1983)

Pensée du jour


> Il y a de la place au soleil pour tout le monde, surtout quand tout le monde veut rester à l'ombre.
[Jules Renard] [+]
Extrait de son Journal [+]

TIM HARDING..a tapé dans le MILLE (du côté de chez Frdo)



HIP HIP HIP HOURRA!
GREAT
So long for 2000 (!)

Chamamé - Paraje Bandera Bajada !


Dépaysement - TANGO !

Leonard Cohen - The Guests 1979

Jean-Claude Van Damme - CO2



J'adore ce type-là. Et je comprends toujours tout et j'adhère souvent. I AM AWARE ! (comment by sakura∂∂Pioupiou)

Canal du Midi (360 km de long)



Cette route fluviale reliant l'océan Atlantique à la mer Méditerranée est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1996. Tout au long de cette route, on peut rencontrer des centaines d'ouvrages d'art : ponts, aqueducs, tunnels ou encore écluses.
(source "l'Internaute-Week-end).
Une belle balade que j'aimerais faire un jour en péniche ! Se laisser vivre au cours de l'eau et se remplir les mirettes de joyaux de la nature, rencontrer les personnes du terroir, goûter des mets préparés avec des produits locaux... un joli rêve!

KLIMT - DANAE

Sad eyed lady of the lowlands - By Joan Baez. Merci Fredo !




fredericvanmoe
Added: 30 October 2008
(less info)http://www.youtube.com/user/fredericvanmoe

Vidéo à la demande ;o) pour notre pioupiou sentimentale

Bob dylan's cover, chanson entière sur le blog
Category: Music
Tags: Joan baez bob dylan cover folk ballad

jeudi 30 octobre 2008

WORDS OF DYLAN's SONG

Sad-eyed Lady of the Lowlands - Bob Dylan (words)

With your mercury mouth in the missionary times,
And your eyes like smoke and your prayers like rhymes,
And your silver cross, and your voice like chimes,
Oh, who among them do they think could bury you?
With your pockets well protected at last,
And your streetcar visions which you place on the grass,
And your flesh like silk, and your face like glass,
Who among them do they think could carry you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my Arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

With your sheets like metal and your belt like lace,
And your deck of cards missing the jack and the ace,
And your basement clothes and your hollow face,
Who among them can think he could outguess you?
With your silhouette when the sunlight dims
Into your eyes where the moonlight swims,
And your match-book songs and your gypsy hymns,
Who among them would try to impress you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my Arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

The kings of Tyrus with their convict list
Are waiting in line for their geranium kiss,
And you wouldn't know it would happen like this,
But who among them really wants just to kiss you?
With your childhood flames on your midnight rug,
And your Spanish manners and your mother's drugs,
And your cowboy mouth and your curfew plugs,
Who among them do you think could resist you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my Arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

Oh, the farmers and the businessmen, they all did decide
To show you the dead angels that they used to hide.
But why did they pick you to sympathize with their side?
Oh, how could they ever mistake you?
They wished you'd accepted the blame for the farm,
But with the sea at your feet and the phony false alarm,
And with the child of a hoodlum wrapped up in your arms,
How could they ever, ever persuade you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my Arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

With your sheet-metal memory of Cannery Row,
And your magazine-husband who one day just had to go,
And your gentleness now, which you just can't help but show,
Who among them do you think would employ you?
Now you stand with your thief, you're on his parole
With your holy medallion which your fingertips fold,
And your saintlike face and your ghostlike soul,
Oh, who among them do you think could destroy you
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my Arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

Sad eyed lady of the lowlands - Bob Dylan - A MASTERPIECE !

First of autumn - Enya

STEWBALL -Hugues Aufray (Images magnifiques de chevaux!)

BIDIBULE - Je cherche quelqu'un (clip participatif)

Une version de MON VIEUX DANIEL GUICHARD très touchante par Chattoune288

ILLUSTRATION DE L'AMITIE - Tendresse assurée !

CHEVALIER & LASPALES - C'est mieux chez les autres ! J'ADORE.

LES CH'TIS (scène du resto) - HEEINNN!

MARDI - CREATION VIDEO par charlydupuis -


Mardi
envoyé par charlydupuis


SAIL AWAY - David Gray (By elkorundger2)

Eddie Cochran - Pretty Girl - (encore plus CHOU!- HHOU!

Eddie Cochran - C'mon everybody -Mon chouchou!

mardi 28 octobre 2008

OISEAUX
(Extraits de poésie 'PAROLES", Jacques Prévert)


POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU



Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger ...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

--ooOoo--

CHANSON DE L'OISELEUR


L'oiseau qui vole si doucement
L'oiseau rouge et tiède comme le sang
L'oiseau si tendre l'oiseau moqueur
L'oiseau qui soudain prend peur
L'oiseau qui soudain se cogne
L'oiseau qui voudrait s'enfuir
L'oiseau seul et affolé
L'oiseau qui voudrait vivre
L'oiseau qui voudrait chanter
L'oiseau qui voudrait crier
L'oiseau rouge et tiède comme le sang
L'oiseau qui vole si doucement
C'est ton coeur jolie enfant
Ton coeur qui bat de l'aile si tristement
Contre ton sein si dur si blanc

écrivain français

(1900-1977)

Neuilly-sur-Seine
Omonville - la - Petite (Manche)


http://xtream.online.fr/Prevert/Prevert2.gif

Serge Gainsbourg - La chanson de Prévert (1961)

Citation : Boris Vian


Les femmes compliquent la vie des hommes pour obliger ceux-ci à la simplifier et entretenir en eux la flamme créatrice.

Tammy Wynette - Crying Steel Guitar (Le coup de grâce par Monar'c!)

CARUSO - Andrea Bocelli ( Pour KIKI)


Découvrez Andrea Bocelli!

NEIL DIAMOND - STONES (Par Sakura∂∂Pioupiou)

If You go away - NEIL DIAMOND (A great version!) I love!


Découvrez Sandra Nkaké!

lundi 27 octobre 2008

GAROU - DEMANDES AU SOLEIL (joliment illustré par epiphane60)

Mes anges de l'aube au crépuscule ! - kewego
J'adore les anges. J'ai trouvé des images d'anges ou alors j'ai photographié ceux que je possède. J'y ai ajouté des levers et couchers de soleil que j'ai pris de mon balcon ou alors sur le bord du lac en face de chez-moi.

Visitez mon blog

http://www.epiphane60.blogspot.com/

LA PULCE D'ACQUA - LA DEMOISELLE - Angelo BRANDUARDI

Eh bien, moi je tire ma révérence au p'tit loup Antoine !
Que cette charmante demoiselle soit toujours posée sur ton épaule, ou cachée sous ton chapeau tout au long de ta vie qui sera belle et remplie de bonheur, car tu l'appréhenderas avec ton coeur et ta sensibilité. Dans ces cas là, l'amour et la joie sont toujours gagnants !
bisous.
Salut Monar'c! Tu as de la chance, mon gars

Le Beau Bowie



David Bowie fait partie des 0,0001 % de personnes qui peuvent porter cette coupe sans être ridicule.

Caroll Thompson - No, no you don't know


Caroll Thompson - Simply in love

Carroll Thompson - Sing me a love song

SOUL MUSIC


For Fredo, a little soul ! Sympa non ?

ANN SEXTON - I WANT TO BE LOVED - 1976


COME ON HOME - ANN SEXTON

You're letting me down - ANN SEXTON

dimanche 26 octobre 2008

LA MUSICA - PATRICK JUVET- (AIE MI CORAZON!)

J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline - Victor Hugo



http://poesie.webnet.fr Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Les contemplations)J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline

J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline,
Que l'aigle connaît seul et seul peut approcher,
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
L'ombre baignait les flancs du morne promontoire ;
Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire
Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil,
À l'endroit où s'était englouti le soleil,
La sombre nuit bâtir un porche de nuées.
Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ;
Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir,
Semblaient craindre de luire et de se laisser voir.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée,
Sa racine n'a pris sur la crête des monts
Que l'amère senteur des glauques goémons ;
Moi, j'ai dit: Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Tu devais t'en aller dans cet immense abîme
Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont.
Va mourir sur un coeur, abîme plus profond.
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde.
Le ciel, qui te créa pour t'effeuiller dans l'onde,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour. -
Le vent mêlait les flots; il ne restait du jour
Qu'une vague lueur, lentement effacée.
Oh! comme j'étais triste au fond de ma pensée
Tandis que je songeais, et que le gouffre noir
M'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir !

MARILYN MONROE TRIBUTE

MON AMIE LA ROSE - FRANCOISE HARDY


LA MONTAGNE - Jean FERRAT


Jean Ferrat - La montagne
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Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux ça n'était pas original
Quand ils s'essuyaient machinal
D'un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre

Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?

Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les jours les années
Ils avaient tous l'âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C'était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
A ne plus que savoir en faire
S'il ne vous tournait pas la tête

Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?

Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l'autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n'y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s'en faire
Que l'heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l'on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones

Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?

Ils quittent un à un le pays, pour s'en aller gagner leur vie,....... Allez, on chante et on rechante avec Isa ,Indiana,Poupée !!!! Echo ?

THE TEMPTATIONS - PAPA WAS A ROLLING STONE

Show Your smile by Daniel Gartner

SMILE : YOU ARE UNDER THE SUN ABSOLUTELY !

SYMPATHIQUE - PINK MARTINI - Pour le gars là-haut dans la Montagne (pourtant qu'elle est belle....la montagne!) HA.KA.MALHEUR !

SIM - La petite libellule ! Dommage qu'elle ait un malaise avant la fin.......A regarder aussi related videos (JUANITA BANANA!!!HiHIHI )

George Michael - Careless whisper / Sucrerie pour oublier l'heure d'hiver !!!

Pierre Groscolas - Fille du vent et du soleil

NOUNOURS: Bonne nuit les petits, faites de beaux rêves.

Laissez Notre Adamo en Paix ... C'est vrai ça, Monar'c. Je te suis sur ce coup-là ! UNE MECHE DE CHEVEUX

Il est cinq heures, Paris s'éveille - Jacques Dutronc. (Moi non plus, j'ai pas sommeil, allez chantes Jacques ! Merci !

samedi 25 octobre 2008

BASSAI DAI - SHOTOKAN (Ha !)

Miss Funky fox - Exit 9 : Légèrement + illustrée !

EXIT 9 - Miss Funky Fox/pour Monarc'

Salut les filles. Vous en connaissez-vous ?


Les femmes préfèrent-elles les mauvais garçons ?
Suivante


James Bond, un véritable bad boy en smoking. Daniel Craig dans Casino Royal © 2008 Sony Pictures Releasing France


Qui n'a jamais eu l'impression d'être délaissé au profit du mauvais garçon de la bande ? Parfois bêtes, souvent méchants, les "bad boys" n'ont pas bonne presse. Pourtant, il semblent séduire la gent féminine.
Mauvais garçon :
Nom masculin. Homme doté d'un regard de braise et d'une grande confiance en lui. Attire les femmes comme les mouches sans bouger le petit doigt et ce malgré de nombreuses mauvaises actions (a eu des heures de colle au lycée, roule sans sa ceinture de sécurité, fume dans des endroits interdits, boit de la bière au petit-déjeuner...). Les femmes pensent que sous cette carapace se cache un cœur tendre. En fait, il a parfaitement compris les ficelles de la séduction et les applique à merveille.
Synonymes : bad boy, voyou, beau gosse...
Les scientifiques américains disent d'eux qu'ils adoptent une attitude "dark triad". Ils sont narcissiques, psycopathes (dans le sens où ils aiment la bagare) et machiavéliques... Comment font-ils pour les faire craquer ?

Une tour d'1 kilomètre de haut à Dubaï - Projet qui verra le jour dans 10 ans. Cela paraît insensé, et pourtant !

JOHNNY MATHIS - My love for you (Jolies images pour jolis mots d'amour)

SERENO E - DRUPI

jeudi 23 octobre 2008

ZORRO

Vous souvenez-vous
Apparemment pas disponible en français !
Alors on se le joue quand même !

Albatros - The shadows

Très jolie vidéo envoyée par saks61. Pour rêver et se détendre après le stress quotidien. La mer est toujours belle, apaisante, et accueillante pour celui qui y laisse naviguer son esprit et son âme.

ALBATROSS - THE SHADOWS

mercredi 22 octobre 2008

RULE THE UNIVERSE


Play This Game

RIQUET A LA HOUPPE - Charles Perrault




Riquet à la houppe
Charles Perrault

Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, si laid et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait beaucoup d'esprit; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à celle qu'il aimerait le mieux.
Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler qu'il dit mille jolies choses, et qu'il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu'on le nomma Riquet à la houppe, car Riquet était le nom de la famille. Au bout de sept ou huit ans la reine d'un royaume voisin accoucha de deux filles. La première qui vint au monde était plus belle que le jour : la reine en fut si aise, qu'on appréhenda que la trop grande joie qu'elle en avait ne lui fit mal. La même fée qui avait assisté à la naissance du petit Riquet à la houppe était présente, et pour modérer la joie de la reine, elle lui déclara que cette petite princesse n'aurait point d'esprit, et qu'elle serait aussi stupide qu'elle était belle. Cela mortifia beaucoup la Reine; mais elle eut quelques moments après un bien plus grand chagrin, car la seconde fille dont elle accoucha se trouva extrêmement laide. "Ne vous affligez point tant, Madame" , lui dit la fée ; " votre fille sera récompensée d'ailleurs, et elle aura tant d'esprit, qu'on ne s'apercevra presque pas qu'il lui manque de la beauté. - Dieu le veuille , répondit la Reine, mais n'y aurait-il point moyen de faire avoir un peu d'esprit à l'aînée qui est si belle ? - Je ne puis rien pour elle, Madame, du côté de l'esprit, lui dit la fée, mais je puis tout du côté de la beauté; et comme il n'y a rien que je ne veuille faire pour votre satisfaction, je vais lui donner pour don de pouvoir rendre beau qui lui plaira."
A mesure que ces deux princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent aussi avec elles, et on ne parlait partout que de la beauté de l'aînée, et de l'esprit de la cadette. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l'âge. La cadette enlaidissait à vue d'oeil, et l'aînée devenait plus stupide de jour en jour. Ou elle ne répondait rien à ce qu'on lui demandait, ou elle disait une sottise. Elle était avec cela si maladroite qu'elle n'eût pu ranger quatre Porcelaines sur le bord d'une cheminée sans en casser une, ni boire un verre d'eau sans en répandre la moitié sur ses habits.
Quoique la beauté soit un grand avantage chez une jeune femme, cependant la cadette l'emportait presque toujours sur son aînée dans toutes les Compagnies. D'abord on allait du côté de la plus belle pour la voir et pour l'admirer, mais bientôt après, on allait à celle qui avait le plus d'esprit, pour lui entendre dire mille choses agréables, et on était étonné qu'en moins d'un quart d'heure l'aînée n'avait plus personne auprès d'elle, et que tout le monde s'était rangé autour de la cadette. L'aînée, quoique fort stupide, le remarqua bien, et elle eût donné sans regret toute sa beauté pour avoir la moitié de l'esprit de sa sœur. La Reine, toute sage qu'elle était, ne put s'empêcher de lui reprocher plusieurs fois sa bêtise, ce qui pensa faire mourir de douleur cette pauvre Princesse.
Un jour qu'elle s'était retirée dans un bois pour y plaindre son malheur, elle vit venir à elle un petit homme fort laid et fort désagréable, mais vêtu très magnifiquement. C'était le jeune Prince Riquet à la houppe, qui étant devenu amoureux d'elle d'après ses portraits qui circulaient par tout le monde, avait quitté le royaume de son père pour avoir le plaisir de la voir et de lui parler.
Ravi de la rencontrer ainsi toute seule, il l'aborde avec tout le respect et toute la politesse imaginables. Ayant remarqué, après lui avoir fait les compliments ordinaires, qu'elle était fort mélancolique, il lui dit : "Je ne comprends point, Madame, comment quelqu'un aussi belle que vous l'êtes peut être aussi triste que vous le paraissez; car, quoique je puisse me vanter d'avoir vu une infinité de belles dames, je puis dire que je n'en ai jamais vu dont la beauté approche de la vôtre. - Cela vous plaît à dire, Monsieur", lui répondit la Princesse, et en demeure là. - La beauté, reprit Riquet à la houppe, est un si grand avantage qu'il doit tenir lieu de tout le reste; et quand on le possède, je ne vois pas qu'il y ait rien qui puisse nous affliger beaucoup. - J'aimerais mieux, dit la Princesse, être aussi laide que vous et avoir de l'esprit, que d'avoir de la beauté comme j'en ai, et être bête autant que je le suis. - Il n'y a rien, Madame, qui marque davantage qu'on a de l'esprit, que de croire n'en pas avoir, et il est de la nature de ce bien-là, que plus on en a, plus on croit en manquer. - Je ne sais pas cela , dit la Princesse, mais je sais bien que je suis fort bête, et c'est de là que vient le chagrin qui me tue. - Si ce n'est que cela, Madame, qui vous afflige, je puis aisément mettre fin à votre douleur." - Et comment ferez-vous ? dit la Princesse. - J'ai le pouvoir, Madame, dit Riquet à la houppe, de donner de l'esprit autant qu'on en saurait avoir à celle que je dois aimer le plus; et comme vous êtes, Madame, celle-là, il n'en tiendra qu'à vous que vous n'ayez autant d'esprit qu'on en peut avoir, pourvu que vous vouliez bien m'épouser."
La Princesse demeura toute interdite, et ne répondit rien. "Je vois" , reprit Riquet à la houppe, que cette proposition vous fait de la peine, et je ne m'en étonne pas; mais je vous donne un an tout entier pour vous y résoudre." La Princesse avait si peu d'esprit, et en même temps une si grande envie d'en avoir, qu'elle s'imagina que la fin de cette année ne viendrait jamais; de sorte qu'elle accepta la proposition qui lui était faite.
Elle n'eut pas plus tôt promis à Riquet à la houppe qu'elle l'épouserait dans un an à pareil jour, qu'elle se sentit tout autre qu'elle n'était auparavant; elle se trouva une facilité incroyable à dire tout ce qui lui plaisait, et à le dire d'une manière fine, aisée et naturelle. Elle commença dès ce moment une conversation galante et soutenue avec Riquet à la houppe, où elle brilla d'une telle force que Riquet à la houppe crut lui avoir donné plus d'esprit qu'il ne s'en était réservé pour lui-même.
Quand elle fut retournée au Palais, toute la Cour ne savait que penser d'un changement si subit et si extraordinaire, car autant qu'on lui avait entendu dire d'impertinences auparavant, autant lui entendait-on dire des choses bien sensées et infiniment spirituelles. Toute la Cour en eut une joie qui ne peut s'imaginer; il n'y eut que sa cadette qui n'en fut pas bien aise, parce que n'ayant plus sur son aînée l'avantage de l'esprit, elle ne paraissait plus auprès d'elle qu'une guenon fort désagréable. Le roi se conduisait selon ses avis, et allait même quelquefois tenir le conseil dans son Appartement.
Le bruit de ce changement s'étant répandu, tous les jeunes Princes des Royaumes voisins firent grands efforts pour s'en faire aimer, et presque tous la demandèrent en Mariage; mais elle n'en trouvait point qui eût assez d'esprit, et elle les écoutait tous sans s'engager avec l'un d'eux. Cependant il en vint un si puissant, si riche, si spirituel et si bien fait, qu'elle ne put s'empêcher d'avoir de la bonne volonté pour lui. Son père s'en étant aperçu lui dit qu'il la faisait la maîtresse sur le choix d'un époux, et qu'elle n'avait qu'à se déclarer. Comme plus on a d'esprit et plus on a de peine à prendre une ferme résolution sur cette affaire, elle demanda, après avoir remercié son père, qu'il lui donnât du temps pour y penser.
Elle alla par hasard se promener dans le même bois où elle avait trouvé Riquet à la houppe, pour rêver plus commodément à ce qu'elle avait à faire. Dans le temps qu'elle se promenait, rêvant profondément, elle entendit un bruit sourd sous ses pieds, comme de plusieurs gens qui vont et viennent et qui agissent. Ayant prêté l'oreille plus attentivement, elle entendit que l'un disait : "Apporte-moi cette marmite"; l'autre : "Donne-moi cette chaudière"; l'autre : "Mets du bois dans ce feu." La terre s'ouvrit dans le même temps, et elle vit sous ses pieds comme une grande Cuisine pleine de Cuisiniers, de Marmitons et de toutes sortes d'Officiers nécessaires pour faire un festin magnifique. Il en sortit une bande de vingt ou trente Rôtisseurs, qui allèrent se camper dans une allée du bois autour d'une table fort longue, et qui tous, la lardoire à la main, et la queue de renard sur l'oreille, se mirent à travailler en cadence au son d'une chanson harmonieuse.
La Princesse, étonnée de ce spectacle, leur demanda pour qui ils travaillaient. C'est, Madame, lui répondit le plus apparent de la bande, pour le prince Riquet à la houppe, dont les noces se feront demain." La Princesse, encore plus surprise qu'elle ne l'avait été, et se ressouvenant tout à coup qu'il y avait un an qu'à pareil jour elle avait promis d'épouser le prince Riquet à la houppe, elle pensa tomber de son haut. Ce qui faisait qu'elle ne s'en souvenait pas, c'est que, quand elle fit cette promesse, elle était bête, et qu'en prenant le nouvel esprit que le prince lui avait donné, elle avait oublié toutes ses sottises. Elle n'eut pas fait trente pas en continuant sa promenade, que Riquet à la houppe se présenta à elle, brave, magnifique, et comme un Prince qui va se marier. "Vous me voyez, dit-il, Madame, exact à tenir ma parole, et je ne doute point que vous ne veniez ici pour exécuter la vôtre, et me rendre, en me donnant la main, le plus heureux de tous les hommes." - Je vous avouerai franchement, " répondit la princesse, " que je n'ai pas encore pris ma décision là-dessus, et que je ne crois pas pouvoir jamais la prendre comme vous la souhaitez. - Vous m'étonnez, Madame, lui dit Riquet à la houppe. - Je le crois, dit la Princesse, et assurément si j'avais affaire à un brutal, à un homme sans esprit, je me trouverais bien embarrassée. Une Princesse n'a que sa parole, me dirait-il, et il faut que vous m'épousiez, puisque vous me l'avez promis; mais comme celui à qui je parle est l'homme du monde qui a le plus d'esprit, je suis sûre qu'il entendra raison. Vous savez que, quand j'étais bête, je ne pouvais néanmoins me résoudre à vous épouser; comment voulez-vous qu'ayant l'esprit que vous m'avez donné, qui me rend encore plus difficile en gens que je n'étais, je prenne aujourd'hui une .décision que je n'ai pu prendre dans ce temps-là ? Si vous pensiez tout de bon à m'épouser, vous avez eu grand tort de m'ôter ma bêtise, et de me faire voir plus clair que je ne voyais. - Si un homme sans esprit, répondit Riquet à la houppe, serait bien reçu, comme vous venez de le dire, à vous reprocher votre manque de parole, pourquoi voulez-vous, Madame, que je n'en use pas de même, dans une chose où il y va de tout le bonheur de ma vie ? Est-il raisonnable que ceux qui ont de l'esprit soient d'une pire condition que ceux qui n'en ont pas ? Pouvez-vous le prétendre, vous qui en avez tant, et qui avez tant souhaité d'en avoir ? Mais venons au fait, s'il vous plaît : à la réserve de ma laideur, y a-t-il quelque chose en moi qui vous déplaise ? Etes-vous mal contente de ma naissance, de mon esprit, de mon humeur, et de mes manières ? - Nullement , répondit la Princesse, j'aime en vous tout ce que vous venez de me dire. - Si cela est ainsi, reprit Riquet à la houppe, je vais être heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes. - Comment cela se peut-il ? lui dit la Princesse. - Cela se fera, répondit Riquet à la houppe, si vous m'aimez assez pour souhaiter que cela soit; et afin, Madame, que vous n'en doutiez pas, sachez que la même fée qui au jour de ma naissance me fit le don de pouvoir rendre spirituelle qui me plairait, vous a aussi fait le don de pouvoir rendre beau celui que vous aimerez, et à qui vous voudrez bien faire cette faveur." - Si la chose est ainsi, dit la Princesse, je souhaite de tout mon cœur que vous deveniez le prince du monde le plus beau et le plus aimable; et je vous en fais le don autant qu'il est en moi."
La Princesse n'eut pas plus tôt prononcé ces paroles, que Riquet à la houppe parut à ses yeux l'homme du monde le plus beau, le mieux fait, et le plus aimable qu'elle eût jamais vu.
Quelques-uns assurent que ce ne furent point les charmes de la fée qui opérèrent, mais que l'amour seul fit cette Métamorphose. Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos; et qu'au lieu que jusqu'alors elle l'avait vu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait; ils disent encore que ses yeux, qui étaient louches, ne lui en parurent que plus brillants, que leur dérèglement passa dans son esprit pour la marque d'un violent excès d'amour, et qu'enfin son gros nez rouge eut pour elle quelque chose de martial et d'héroïque.
Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtint le consentement du roi son père. Le roi ayant su que sa fille avait beaucoup d'estime pour Riquet à la houppe, qu'il connaissait d'ailleurs pour un prince très spirituel et très sage, le reçut avec plaisir pour son gendre. Dès le lendemain les noces furent faites, ainsi que Riquet à la houppe l'avait prévu, et selon les ordres qu'il en avait donnés longtemps auparavant.

MORALITE
Ce que l'on voit dans cet écrit,
Est moins un conte en l'air que la vérité même;
Tout est beau dans ce que l'on aime,
Tout ce qu'on aime a de l'esprit.

AUTRE MORALITE
Dans un objet où la Nature,
Aura mis de beaux traits, et la vive peinture
D'un teint où jamais l'Art ne saurait arriver,
Tous ces dons pourront moins pour rendre un cœur sensible,
Qu'un seul agrément invisible
Que l'Amour y fera trouver.
Catégories : Livres | Contes
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Jardin perdu (Cours naturel) - PAUL ELUARD

À Lise Deharme.

Ce jardin donnait sur la mer
Gorge d’œillet
Il imitait le bruit de l’eau
On sous-entendait la forêt

Son cœur débitait l’air du large
En massifs calmes
Ses fleurs montaient à pas de feuilles
Vers les racines du jour tendre

Ce jardin donnait sur la terre
Ses caresses pesaient si peu
Que des allées en jaillissaient
D’elles-mêmes à chaque instant

Une gamme de perspectives
S’offrait aux courants de la vue
Et le soleil couleur d’avril
Animait un ciel végétal.

PIN-UP


Ah les filles, ah les filles ! Elles vous rendent marteau !

Véronique SANSON - quelques mots d'amour "live"

Pour les artistes en herbe.. ou plus.

Raisins , pommes, vue sur l'été. Huile Sakura∂∂Pioupiou

NICOLAS - Sylvie Vartan - Nostalgie et tendresse.

Mungo Jerry - In the summertime

UNE SEMAINE SANS MA FEMME - Billet d(humour de La Blague du Matin) J'aime bien.

LUNDI

Seul à la maison. Ma femme est partie pour la semaine. Génial ! Je sens qu'on va vivre des instants inoubliables, le chien et moi. Je me suis concocté un emploi du temps réglé comme du papier à musique.

Je sais exactement à quelle heure je vais me lever et le temps que je passerai dans la salle de bains ou dans la cuisine, à préparer le déjeuner. J'ai également compté les heures qu'il me faudra pour liquider la vaisselle, le ménage, les promenades du chien, les courses et la cuisine. Et là, surprise : il me restera plein de temps libre ! Pourquoi les femmes se font-elles une montagne de toutes ces tâches alors qu'elles peuvent être expédiées si rapidement ? Tout est une question d'organisation. Pour le souper, le chien et moi avons un steak chacun. J'ai disposé une jolie nappe, une bougie et un bouquet de roses pour faire plus intime. Le chien a mangé de la mousse de canard en hors-d'oeuvre et aussi en plat principal, mais accompagnée d'une farandole de petits légumes. Et, comme dessert, des biscuits. Moi, je me suis octroyé du vin et un cigare. Cela faisait des lustres que je ne m'étais pas senti aussi bien.

MARDI

Je dois revoir mon emploi du temps : apparemment, quelques aménagements s'imposent. J'ai expliqué au chien que, bien entendu, ce n'est pas tous les jours fête; il ne doit donc pas s'attendre à des hors-d'oeuvre et à un service dans trois bols différents, vu que le préposé à la vaisselle, c'est moi ! En prenant mon déjeuner, j'ai noté les inconvénients du jus d'orange pressé : ça vous oblige à nettoyer chaque fois le presse-agrumes. A moins d'en prévoir suffisamment pour deux jours, et dans ce cas, vous avez moitié moins de vaisselle. Ma femme a insisté pour que je passe l'aspirateur tous les jours. Pas question ! Une fois tous les deux jours suffira amplement. Il n'y a qu'à enfiler des pantoufles et à nettoyer les pattes du chien... A part ça, je suis en pleine forme.

MERCREDI

J'ai le sentiment que le ménage prend plus de temps que prévu. Il va falloir affiner ma stratégie. D'abord, acheter des repas tout préparés. Cela me fera gagner quelques minutes en cuisine. La préparation du souper ne devrait jamais être plus longue que sa consommation. En revanche, la chambre reste un problème. Il faut s'extraire des couvertures, aérer et enfin faire le lit. Trop compliqué ! D'ailleurs, je ne vois pas l'intérêt de faire le lit tous les jours dans la mesure ou on se recouche le soir même. Pour le chien, fini les préparations culinaires élaborées. Au menu : pâtée en boite. Il boude, mais tant pis. Si je peux me contenter de plats cuisinés, pourquoi pas lui ?

JEUDI

Plus de jus d'orange ! Comment un fruit d'aspect si anodin peut-il provoquer une telle pagaille ? Désormais, j'achèterai du jus en bouteille.

Découverte no 1 : j'ai réussi à m'extirper du lit en défaisant à peine les couvertures. Comme ça, il n'y a plus qu'a les retaper un peu. Bien sûr, cela nécessite un certain entraînement et on a intérêt à ne pas trop gigoter pendant la nuit. J'ai un peu mal au dos, mais une bonne douche chaude et il n'y paraîtra plus. J'ai cessé de me raser tous les jours. Je gagne ainsi de précieuses minutes.

Découverte no 2 : changer d'assiette à chaque repas est une hérésie. Les vaisselles à répétition commencent à m'énerver. Le chien, lui aussi, peut manger dans le même bol. Ce n'est qu'un animal après tout !

Note : je suis parvenu à la conclusion que le passage de l'aspirateur ne s'imposait qu'une fois par semaine... maximum. Saucisses au dîner et au souper.

VENDREDI

Terminé le jus de fruit en bouteille ! Trop lourd à porter. J'ai observé un curieux phénomène : les saucisses sont excellentes le matin, un peu moins bonnes le midi et carrément infectes le soir. Si un homme en mange plus de deux jours de suite, elles risquent même de lui occasionner de légères nausées. Le chien a eu des croquettes. C'est tout aussi nutritif et le bol reste propre. J'ai découvert qu'on pouvait boire la soupe directement à la casserole. Elle a exactement le même goût. Plus de bol, plus de louche ! Désormais j'ai moins l'impression d'être réincarné en lave-vaisselle. J'ai cessé de passer le balai dans la cuisine. Cela me tapait autant sur les nerfs que de faire le lit. Note : laisser tomber les conserves. Ça salit l'ouvre-boite.

SAMEDI

A quoi bon se déshabiller le soir pour se rhabiller le lendemain matin ? Je préfère occuper ce temps à me reposer un peu. Pas la peine non plus d'utiliser les couvertures : comme ça, le lit reste impeccable. Le chien a laissé des miettes partout. Il s'est fait gronder. Je ne suis pas sa bonne ! Etrange : c'est exactement la réflexion que ma femme me fait parfois. Aujourd'hui, rasage. Mais je n'en ai vraiment pas envie. Je suis à bout de nerfs. Pour le déjeuner, proscrire ce qui doit être déballé, ouvert, coupé en tranches, étalé, cuit ou passé au mélangeur. Toutes ces corvées m'exaspèrent. Pour le dîner, manger à même l'emballage. Sans assiette, ni couverts, ni nappe, ni rien de toutes ces choses superflues. Mes gencives sont un peu sensibles. Peut-être parce que je ne mange pas de fruits : ils sont trop lourds à transporter. C'est sans doute un début de scorbut. Ma femme a appelé dans l'après-midi pour savoir si j'avais fait les vitres et la lessive. Je suis parti d'un éclat de rire hystérique. Comme si j'avais le temps ! Malaise dans la baignoire : le siphon est bouché par des spaghettis. Ce n'est pas si grave, puisque, de toute façon, je ne me douche plus.

Note : Le chien et moi mangeons ensemble, directement au frigo. Il faut faire vite pour ne pas laisser la porte ouverte trop longtemps.

DIMANCHE

Le chien et moi sommes restés au lit, à regarder la télévision. Nous avons salivé tous deux en voyant des gens faire des agapes. Nous sommes épuises et grognons autant l'un que l'autre. Ce matin, j'ai mangé quelque chose dans son bol. Aucun de nous deux n'a aimé. Je devrais vraiment me laver. Me raser. Me peigner. Lui préparer sa pâtée. Le sortir. Faire la vaisselle. Ranger. Penser aux courses. Et tout le reste... Mais, je n'en ai vraiment pas la force. J'ai l'impression d'avoir des problèmes d'équilibre et de vision. Le chien ne remue même plus la queue. Seul l'instinct de conservation nous à permis de nous traîner jusqu'au restaurant, où nous avons passé plus d'une heure à manger des tas de bonnes choses dans de multiples assiettes... avant d'aller à l'hôtel. La chambre est propre, bien rangée et douillette. J'ai trouvé la solution idéale... Je me demande si ma femme n'y a jamais pensé.

extrait de " VYHODNÉ NABIDKY ANEBIVOT NA ZAPADI"
Ivan KRAUS.

Au menu :
[la blague du jour]
[billets d'humour]




Une semaine sans ma femme. Génial !!??

Marc Bolan & T.Rex "Hot Love" (German TV '71) - Bouges ton corps !

Un petit bilan sur notre corps, pour commencer la journée d'un bon pied ! Bon, après on se lâche !...

Le corps, résonance de l'univers
de Michel Odoul
 
 
En découvrant l'aïkido et l'enseignement de son fondateur Maître Ueshiba, j'ai découvert qu'il existait une autre façon d'envisager le monde, et notamment le fait que dans une relation, quelle qu'elle soit, il n'en est pas un qui gagne quand l'autre perd. L'Orient, en ne séparant pas le corps de l'esprit, nous permet de lire notre corps dans une perspective plus globale, en créant des liens là où la médecine occidentale a tendance à séparer. Il permet de comprendre que le choix qui nous est proposé n'est ni plus ni moins que celui de faire, ou non, la paix avec nous-même, l'autre et le monde. L'homme est entre ciel et terre et notre corps en est la résonance : il y a une relation étroite entre conscient et non conscient, manifesté et non manifesté. La notion d'incarnation n'est pas uniquement chrétienne.
En Occident, la maladie est vécue comme quelque chose d'exclusivement négatif. L'Orient en a une conception moins passive et nous enseigne au contraire à la reconnaître et à l'écouter. Tant que l'on reste dans la phénoménologie du manifesté, on vit dans la fatalité. La maladie nous « tombe dessus ». Il est nécessaire de s'en distancier pour se la réapproprier, non pas en termes de culpabilité, mais en termes de responsabilité.

Propos de Michel Odoul recueillis par Anne Ducrocq
Actualité des Religions n° 20 - octobre 2000, p40

semaine 13
Le passé n'existe pas
de Denis Marquet
 
 
Qu'est-ce que maintenant ? Le corps sentant — la seule réalité. Le passé comme tel, n'existe pas : sa seule existence, c'est maintenant ! Dans notre vie en vérité rien n'est passé. Un être humain est comme une poupée russe : on ne voit que la plus grande, mais à l'intérieur se cache une multitude de poupées de toutes les tailles. Nous portons en nous tous les âges de notre vie, et plus encore : tous les instants de notre vie. Et chaque moment de notre vie — Proust l'a si bien montré — est présent comme un potentiel de sensation, de ressenti : le corps est une mémoire vivante dont se nourrit chacun de nos instants présents. Croire que ce potentiel appartient au passé, c'est en faire une histoire. C'est transformer en un récit figé ce qui est là, vivant, et n'aspire qu'à être vécu. Se retourner sur son passé, c'est fabriquer une fiction que l'on ne raconte que pour éloigner cela dont on croit parler et qui se donne, dans l'instant présent, à simplement sentir. Sur le divan, ce n'est pas raconter son histoire qui guérit, c'est laisser émerger dans le présent du corps sentant une mémoire jusque-là refusée. Les mots, certes, peuvent aider. Mais ils ont aussi le redoutable pouvoir de nous détourner du sentir !
Guérir, c'est éprouver dans le présent du corps l'actualité brûlante des strates de notre vie ; c'est renouer le lien avec telle poupée russe, tel fragment de nous-même relégué dans l'oubli, mais toujours présent en nous quoique invisible, comme une richesse intérieure, une ressource, un allié - si nous acceptons, au prix d'une certaine souffrance, de le laisser s'incarner dans notre sentir. Sentir seul guérit. Car nous ne sommes malade que de nous nier chaque instant nous-même - ce corps-mémoire sans passé que nous sommes. Cessons donc de nous soulager de la vie en nous la racontant ! Nous n'avons pas d'avenir; nous n'avons pas de passé. Nous avons un corps.

Extrait de la rubriques Idées reçues de Denis Marquet, Nouvelles Clés n°45, printemps 2005

FIN DE CETTE SERIE DE MESSAGES...

Mais, il y en a beaucoup d'autres.......
Ne les loupez pas!
Ce serait DOMMAGE!
J'Y ai mis tout mon ♥♥♥♥♥
Alors soit : click sur messages plus anciens
           soit : Regard sur belle série de photo commentées, on   
                      déroule, on déroule, on contemple,.. et sur Minnie 
                       Petite souris, en bas de page, ON CLICK, et on revient, comme par enchantement, en haut de page. Et c'est reparti pour un tour de messages, à volonté.
 Bonne promenade !
 Et commentez, allez-y. Cela me fait plaisir!
 MERCI, Charmants visiteurs et teuses!


LISTE DES CADEAUX DESIRES !