ESPACE D'EXPRESSION

J'ai conçu ce blog comme  un espace d'expression par 
              
 . les images, 
 . les vidéos musicales le plus souvent créées par les Internautes     sur les artistes ou les chansons que j'aime,                                    . les poèmes,                                                                                 
 . différents articles sur des sujets qui me tiennent à coeur.
                        
                                        ---ooOoo--- 

Je privilégie la spontanéité, les commentaires courts, la diversité,

afin que mon site soit vivant, joyeux, et agréable à parcourir, comme l'on ferait une jolie balade un jour d'été.

L'apparente légèreté n'empêchant pas la réflexion!.....

J'espère de tout coeur qu'il vous plaira et vous donnera de la joie, dans le partage des émotions !

Sakura∂∂Pioupiou
♬♪♪
❤❤❤

Amis fidèles, faites vous connaître. Merci !

SAKURA∂∂PIOUPIOU

SAKURA∂∂PIOUPIOU
JE VOIS........

J'suis une "peinteuse" et je vous salue!

J'suis une "peinteuse" et je vous salue!

SINGE ROUX

SINGE ROUX
Pouhhh! J'en ai marre d'attendre les messages, mais patience ça va venir. J'ai des crampes dans les mollets. Qu'est-ce que je ferais pas pour la Miss!.....

lion méditatif

lion méditatif
Je préfère pas voir ça. C'est un foutoir qu'il a dit le Monar'c, mais un foutoir créatif, tiens!

Souris coquine!

Souris coquine!


dimanche 30 novembre 2008

IAITO - Sakura-karakusa - lame pour arts martiaux




Aurèle Marc : Citation : Bonheur.

Celui qui aime la gloire met son propre bonheur dans les émotions d'un autre. Celui qui aime le plaisir met son bonheur dans ses propres penchants. Mais l'homme intelligent le place dans sa propre conduite.
AURÈLE Marc

Arabian Pride by NOOR sur Flickr.




Ce regard est très expressif et très beau. Merci Noor pour cette photographie.

Star aux "galets", "au galop" vers Festival!!!





Internautes planétaires,et même intergalactiques,.... coucou!!!!
Bisous à ceux qui me reconnaîtront...et aux autres aussi....❤❤❤❤❤

Hurt Trilogy





7:37 minutes de bonheur offertes par mon ami Monar'c pour un dimanche cool. Merci l'ami!

samedi 29 novembre 2008

Il pleut...





Pluie

Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble et que nul vent ne berce,
Se penche et brille en pleurant sous l'averse ;
Le deuil de l'air afflige les oiseaux.

La bourbe monte et trouble la fontaine,
Et le sentier montre à nu ses cailloux.
Le sable fume, embaume et devient roux ;
L'onde à grands flots le sillonne et l'entraîne.

Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau ;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau.

Le long d'un mur, un chien morne à leur piste,
Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard ;
La terre est boue et le ciel est brouillard ;
L'homme s'ennuie : oh ! que la pluie est triste !

René-François SULLY PRUDHOMME
1839 - 1907
(Recueil : stances et poèmes)

vendredi 28 novembre 2008

QUE SUIS-JE ?



Cela va-t-il vous amuser de répondre à cette question ?
Allez ! essayez ! Je vous laisse une petite semaine pour donner vos suggestions.
Rendez-vous donc vendredi prochain pour la réponse !

Qu'y a t il à gagner? - Le plaisir d'être passé (e) sur mon site ! hi hi! et de rejouer si le concept vous intéresse.
Merci d'avance de votre participation "MASSIVE" !

mercredi 26 novembre 2008

Oh! un joli lapin!



Jolie petite fille avec un maquillage tout mignon !

Allez-y les p'tits loups, faites vous des têtes rigolotes. On adore ça!
En plus c'est bientôt les fêtes de Noël : il faut surprendre le Père Noël avec de l'imagination, de la création, de la beauté, de la fraîcheur de bambin. Et nous, les plus grands (oh juste un tout petit peu!) eh bien, on emboîte le pas, on suit la cadence!......

Merci lapin !

Arbre oeuvre d'art

L'olivier

Le palmier royal de Cuba



Sous leur port noble et massif, les arbres du monde renferment le même secret : une écorce aux textures et aux couleurs dignes des plus beaux chefs d'œuvre de la nature.


L'olivier

L'olivier est un véritable pilier des civilisations européennes, symbole de longévité et de paix. C'est l'un des arbres fruitiers les plus anciennement cultivés par l'homme.


Le palmier royal de Cuba

Le tronc naturellement lisse du palmier royal de Cuba présente des renflements à sa base et en son milieu. Sur les jeunes sujets, il est formé d'anneaux de couleur allant du marron foncé au vert tendre lorsque l'on s'approche du bourgeon terminal.

http://www.artsylva.com/ - Cedric Pollet.
Sources : L'Internaute.

mardi 25 novembre 2008

Tourterelles



Iftekhar Mahmud - flickr






TOURTERELLES





A tire d'ailes

Dans le ciel

Volent deux belles

Tourterelles

A tout coup

J'aime beaucoup

Leur frou-frou

Très très doux

Elles s'arriment

Anonymes

Sur deux cimes

Et s'animent

Elles roucoulent

Elles nous saoulent

Comme la houle

C'est pas cool

Tour à tour

Elles discourent

Leur amour

Pour toujours

Batifolent

Bien frivoles

Puis s'envolent

Telles des folles

Robert Casanova.

Si je pouvais attraper un arc-en-ciel










Si je pouvais attraper un arc-en-ciel
Je le ferai seulement pour toi

Et je partagerai avec toi sa beauté
Les jours où tu te sentirais déprimé (e)

Si je pouvais bâtir une montagne
Elle serait pour toi

Un endroit pour trouver la sérénité
Un endroit pour être seul(e).

Si je pouvais prendre tes ennuis
Je les jeterai à la mer,

Mais toutes ces choses
Sont impossibles pour moi.

Je ne peux pas bâtir de montagne
ni attraper d' arc en ciel,

Mais laisse moi être ce que je suis
Un(e) ami(e) qui sera toujours là.

Kidado - Poèmes.

Voilà un bien beau poème, ou la simplicité des mots fait chanter l'amitié comme un précieux cadeau!

Sortie du piège ! ...hi hi hi

samedi 22 novembre 2008

Le mythe d'Orphée - La Foi est le secret de toute réalisation (9.999 + 1)













Il y avait un homme, un poète et musicien qui s'appelait Orphée. Sa voix était si belle, le chant de sa cithare si suave, que les fauves se couchaient à ses pieds et que les arbres inclinaient leur ramure sur son passage. Les hommes les plus durs, en écoutant sa voix, redevenaient enfants.
Orphée avait pour femme la nymphe Eurydice. Ils vivaient très heureux et s’aimaient d’un tendre amour.

Tous les matin, Eurydice partait seule vers le fleuve. Elle y prenait un bain, se séchait au soleil. Et tous les matins un homme l'épiait, caché dans un fourré. Ce n'était pas Orphée, mais Aristée, un berger que les Muses avaient envoyé pour garder leurs troupeaux. Chaque jour l'homme était là, et contemplait sa nudité.

Un jour, il n'y tint plus. Il sortit de sa cache et s'approcha d'Eurydice, pour la violer. Eurydice se défendît et finit par lui échapper. En s’enfuyant à travers la campagne, elle posa le pied sur un serpent qui la piqua au mollet. La morsure lui fût fatale et Eurydice descendît au royaume des enfers. Orphée était inconsolable.

Il décida d'aller chercher sa femme aux Enfers, et charma par l'harmonie de ses chants les divinités infernales, qui consentirent à lui rendre son épouse. Cependant une condition fût posée par le Roi des Enfers : « Orphée précédera son épouse sur le chemin du retour et tant qu’ils ne seront pas arrivés tous deux, dans le monde des vivants, il ne devra jamais se retourner ».

Orphée était tout joyeux d’avoir retrouvé sa bien aimée et de pouvoir la ramener à la vie. Mais le voyage fût long, et bientôt des doutes commencèrent à germer dans son esprit. Les dieux ne l'auraient-t-ils pas trompé ? Pendant qu’il marchait, le regard droit devant, sa bien-aimée était-elle vraiment derrière lui ? Il se souvint des conditions imposées par le Roi des Enfers et s’efforça tant qu’il le pût de ne pas se retourner.

Mais son incrédulité grandît peu à peu. Il ne restait que peu de chemin à parcourir quand tout à coup, n'y tenant plus, il tourna la tête. Pour son malheur, il vit la belle Eurydice disparaître et mourir à nouveau. Orphée dût s’en retourner chez les humains, seul avec toute sa douleur.

La première partie de la légende d'Orphée nous apprend que l’amour ne meurt pas quand s’éteint l’être que l’on aime. L’amour n’est jamais perdu. Même si l'objet de cet amour se trouve dans les entrailles de la terre, il pourra être atteint, par la voie du cœur

Nous apprenons ensuite que pour atteindre l’objet aimé, l'amour seul ne suffit pas, il faut aussi la sagesse. Les Sages nous apprennent que celui qui possède la connaissance de la musique et des sons, connaît la science de toute vie.

Ainsi, pour atteindre l’objet de son désir, Orphée invoque les Dieux par l’ensemble des forces harmoniques.

Mais le principal enseignement, on le trouve à la fin de la légende. C’est Orphée qui l’illustre, en outrepassant la promesse de ne pas se retourner, sur la fin de son voyage.

La signification de ceci est que la foi est le secret de toute réalisation.
Si la foi soutient quelqu'un pendant neuf mille neuf cent quatre vingt dix neuf kilomètres, et qu'il ne lui en reste plus qu'un seul à parcourir avant d'atteindre le but, si à cet instant le doute survient, il ne peut plus espérer réussir.

Pour atteindre quelque but que ce soit, la foi est nécessaire jusqu’au bout.


Source : la production Bruniquelaise 2006

Faut rigoler !

Petites loupiotes qui clognotent....

jeudi 20 novembre 2008

color craze - Annelein Beukenkamp



Une parmi de nombreuses aquarelles très fines, très vaporeuses.

NOEL DES ENFANTS!....Cliquez!




Cette année encore beaucoup d'enfants n'auront pas de cadeaux, et là ils penseront vraiment que le Père Noël n'existe pas.
MAIS ILS AURONT TORT.
Car il existe l'opération Mon beau sapin, c'est pour aider la Croix Rouge à gâter tant que possible des petits enfants qui n'auront probablement pas de présents à Noël......
C'EST GRATUIT, il y a des BD à lire, chaque jour différentes, cela ne vous coûtera qu'un CLIC, c'est charmant,fais, coloré.
Alors, si vous avez un blog, n'hésitez pas à retransmettre l'info. Pour que ce soit comme une immense traînée de poudre, pleine de lumière, et d'étoiles qui brilleront dans les yeux des petits loups!
Et vous, vous serez heureux de votre participation, et ce sera votre premier cadeau de Noêl dans le partage.

Allez-y! Et bonne journée. Amusez-vous bien à décorer toute la maison.

Raffinement





Théodore de Banville (1823 - 1891)


Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise,
Où des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose épouvanté.

J'aime la folle cruauté
Des chimères qu'on apprivoise :
Miss Ellen, versez-moi le Thé
Dans la belle tasse chinoise.

Là, sous un ciel rouge irrité,
Une dame fière et sournoise
Montre en ses longs yeux de turquoise
L'extase et la naïveté :
Miss Ellen, versez-moi le Thé.

Théodore de Banville (1823-1891)







Retour aux Poèmes

mercredi 19 novembre 2008

Spacer po Plazy



Aujourd'hui, les doigts de pieds en éventail, la mer, le soleil, les palmiers......
Encore un peu d'été !
Vous venez avec moi ?
On va rêver !!

Découvrez Fleet Foxes!

mardi 18 novembre 2008

Happy Birthday - The Beatles



Je suis pas gâtée, moi? (j'ai pas dit gâteuse!!)

Les Beatles rien que pour moi!
Merci et plein de bisous à mes amis de musique!!!

Sail away -David Gray by Sakura∂∂Pioupiou

Dessin by Darwyn



Elle me rappelle quelqu'un la "clopeuse" !!!
Hi-hi

JE TE DONNE





MERCI A MES AMIS QUI PENSENT A MOI EN CE JOUR .
JE VOUS EMBRASSE.


❤❤❤❤❤❤❤

C'est extra - Léo Ferré



A l'occasion de l'anniversaire de 2 amis qui se reconnaîtront :)))

╔╗ ♥
║║♫═╦╦╦╔╗♫
♫╚╣║║║║╔╣♫♥
╚═╩═╩♫╩═╝♫


*********
Un chouette cadeau de Chantal!!
Merci RonPataPon.
Beau 18 novembre.

Le 2ème fêté c'est PetitLoup : Joyeux anniversaire Loulou Guy.
Couvres-toi bien au Québec!
Bisous
Sakura∂∂Pioupiou

lundi 17 novembre 2008

????? !!!!!!!!!!! + lauriers roses


Vu sur le site "mes poèmes.com":



pat the bat le 2008-05-05
tu n'est pas bon!!!
pat sat the cat with a bat wearing a hat le 2008-05-05
pat the bat with the hat with the cat and the baseball bat said drat. and so did u
tybeans303 le 2008-05-05
yo dogs cette poem est rappin il est aussi beau que les lakers aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem ma maman aime cette poem
poo le 2008-05-05
stop righting this crap.
Webi le 2008-05-10
Bravo pour ce site de poésie très accueillant. Tom www.poemes-az.com
wangdangdoodle le 2008-05-28
c'est interessant.

Comme il semblerait que sa maman aime beaucoup ce poème, pour le cas où ce jeune homme(?) passerait par ici, je vais le lui offrir encore une fois en bienvenue!

Et moi aussi, j'aime ce poème....et je suis pas sa maman!......


PREMIER SOLEIL



Italie, Italie, ô terre où toutes choses
Frissonnent de soleil, hormis tes méchants vins !
Paradis où l'on trouve avec des lauriers-roses
Des sorbets à la neige et des ballets divins !

Terre où le doux langage est rempli de diphthongues !
Voici qu'on pense à toi, car voici venir mai,
Et nous ne verrons plus les redingotes longues
Où tout parfait dandy se tenait enfermé.

Sourire du printemps, je t'offre en holocauste
Les manchons, les albums et le pesant castor.
Hurrah ! gais postillons, que les chaises de poste
Volent, en agitant une poussière d'or !

Les lilas vont fleurir, et Ninon me querelle,
Et ce matin j'ai vu mademoiselle Ozy
Près des Panoramas déployer son ombrelle :
C'est que le triste hiver est bien mort, songez-y !

Voici dans le gazon les corolles ouvertes,
Le parfum de la sève embaumera les soirs,
Et devant les cafés, des rangs de tables vertes
Ont par enchantement poussé sur les trottoirs.

Adieu donc, nuits en flamme où le bal s'extasie !
Adieu, concerts, scotishs, glaces à l'ananas ;
Fleurissez maintenant, fleurs de la fantaisie,
Sur la toile imprimée et sur le jaconas !

Et vous, pour qui naîtra la saison des pervenches,
Rendez à ces zéphyrs que voilà revenus,
Les légers mantelets avec les robes blanches,
Et dans un mois d'ici vous sortirez bras nus !

Bientôt, sous les forêts qu'argentera la lune,
S'envolera gaîment la nouvelle chanson ;
Nous y verrons courir la rousse avec la brune,
Et Musette et Nichette avec Mimi Pinson !

Bientôt tu t'enfuiras, ange Mélancolie,
Et dans le Bas-Meudon les bosquets seront verts.
Débouchez de ce vin que j'aime à la folie,
Et donnez-moi Ronsard, je veux lire des vers.

Par ces premiers beaux jours la campagne est en fête
Ainsi qu'une épousée, et Paris est charmant.
Chantez, petits oiseaux du ciel, et toi, poëte,
Parle ! nous t'écoutons avec ravissement.

C'est le temps où l'on mène une jeune maîtresse
Cueillir la violette avec ses petits doigts,
Et toute créature a le coeur plein d'ivresse,
Excepté les pervers et les marchands de bois !


Auteur:Théodore de BANVILLE

C'est le pied : Tendresse !

VOICES - GREAT VOICES - VOIX - TRES GRANDES VOIX - MERCI KI ? MERCI FREDO!



Oscar Harris - Carla Whitney - Edwin Starr

Oscar Harris : WOW, Wow, Wow!........

Alphonse Allais :Fallait-il que vous me plussiez!...

Alphonse Allais (1854 - 1905)
COMPLAINTE AMOUREUSE



Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le dise
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez

ooooooooooo



Fable express

Chaque fois que les gens découvrent son mensonge,
Le châtiment lui vient, par la colère accru.
Je suis cuit, je suis cuit ! gémit-il comme en songe.
Moralité
Le menteur n'est jamais cru.

oooooooooooo

Nous nous étalons

Nous nous étalons
Sur des étalons.
Et nous percherons
Sur des percherons !
C'est nous qui bâtons,
A coup de bâtons,
L'âne des Gotons
Que nous dégottons !...
Mais nous l'estimons
Mieux dans les timons.
Nous nous marions
A vous Marions
Riches en jambons.
Nous vous enjambons
Et nous vous chaussons,
Catins, tels chaussons !
Oh ! plutôt nichons
Chez nous des nichons !
Vite polissons
Les doux polissons !

Pompons les pompons
Et les repompons ! (...)
Du vieux Pô tirons
Quelques potirons !
Aux doux veaux rognons
Leurs tendres rognons,
Qu'alors nous oignons
Du jus des oignons ! (...)
Ah ! thésaurisons !
Vers tes horizons
Alaska, filons !
A nous tes filons !
Pour manger, visons
Au front des visons,
Pour boire, lichons
L'âpre eau des lichons.
Ce que nous savons
C'est grâce aux savons
Que nous décochons
Au gras des cochons.
Oh ! mon chat, virons,
Car nous chavirons !

oooo0o0oooo :

L'humour d'Alphonse Allais, qui avait fait le voeu de rire de tout.....
J'aime beaucoup ce conteur insolite!
Et vous ?

Robert de Montesquiou


Monument - Statue à Nice


SOUS LES VILLOSITÉS VIOLETTES



Sous les villosités violettes des tartres
Les blancs Olympiens ont pris des tons caducs.
Et, des arbres sans sève, et des plantes sans sucs
L'automne qui descend les vêt comme de martres.

L'ombre et la vétusté les rouillent de leurs dartres,
Ces dieux à qui les rois voulaient des airs de ducs ;
Et le soleil mourant qui fuse sur les stucs
Y verse les joyaux des verrières de Chartres.

Le Ciel est tout en fleurs, l'occident tout en fruits ;
On dirait des éclairs forgés avec des bruits,
Des bouches de clairons et des rayons d'épées.

L'horizon est vraiment historique ce soir...
Car dans le panier d'or du couchant on croit voir
Tomber des grains saignants faits de têtes coupées !


Auteur:Robert de MONTESQUIOU

Al Bano et Romina Power - FELICITA




POUR DANSER

CH'I - Le souffle du pinceau


L’harmonie au bout du pinceau

Et s’il suffisait de se saisir d’un pinceau pour gagner en harmonie ? Ancré dans la tradition chinoise, la calligraphie est un art martial basé sur l’écriture. On apprend à maîtriser son énergie vitale pour atteindre l’équilibre du corps et de l’esprit. Explications…


Pour en finir avec le désordre, intérieur et extérieur, cultivez l’art du pinceau ! Dans la galaxie des disciplines asiatiques qui prônent l’équilibre entre le mental et le physique, une nouvelle venue comble nos rêves d’harmonie. Elle a pour nom calligraphie et vient de Chine. Considérée comme un art martial, cette pratique est basée sur l’écriture au pinceau et à l’encre. Elle est d’une grande simplicité : des traits noirs de différentes épaisseurs sur un papier blanc.

Prendre son temps

Premier point fondamental, cette activité repose sur la contemplation. Celle de la nature. Observez d’abord, le ciel, les arbres, les prés... Il faut en capter la beauté et le mouvement à la fois, pour permettre à l’harmonie des formes de se coucher sur le papier. On retrouve l’habitude de prendre son temps. "Calligraphier consiste à capter le souffle de vie et à le transformer en signe, à un moment donné de l’éternité", écrit le calligraphe François Cheng. Deuxième articulation de la méthode : chaque caractère est fondé sur le yin et le yang, le vide et le plein... En clair, il faut chercher, encore et toujours, le contraste, et trouver l’équilibre entre ces deux principes opposés.

Alliance du corps et de l'esprit


La notion d’harmonie est importante en calligraphie, "elle vient de l’alliance que signe le corps avec l’intellect, dans le maniement de l’encre et du pinceau" commente Béatrice L’Haridon, calligraphe à l’association Temps du corps. Un moment privilégié où les deux antagonistes cessent enfin d’être en conflit. Pour y parvenir c’est simple !

Primo, celui qui pratique la calligraphie doit engager sa personne tout entière : au niveau physique pour commencer. Cette activité de détente, et non de performance peut être considérée, comme une sorte de gymnastique. On apprend à bien se tenir, et à renforcer les muscles de sa posture. Le but : devenir ce pinceau au manche de bambou. En même temps on acquiert une certaine souplesse, à commencer par celle du poignet. A l’image des poils qui composent l’instrument ;
Secundo, l’élève calme son mental. "Quand les tensions du corps se relâchent, la tête se vide aussi", explique Béatrice L’Haridon. Les mouvements demandent une telle concentration qu’on ne peut pas penser à autre chose en même temps. Par ailleurs, les figures dessinées sont des idéogrammes, empreints de sens, poétiques ou philosophiques qui apportent du calme. Là chacun peut ressentir un mieux-être et une sérénité de corps et d’esprit. Le bénéfice est immédiat et se prolonge en dehors des cours.

Une pratique du mouvement calme

La calligraphie s’apprend dans le calme. La séance peut avoir lieu dans le silence ou bien sur fond de musique à cordes (la cithare, par exemple) : idéal pour saisir l’essence de la courbe.

Certains calligraphes instaurent un rituel. Ils allument plusieurs tiges d’encens. "Regardez la fumée s’élever afin que les mouvements du pinceau reproduisent la beauté de ses volutes". Immobile et silencieux, vous respirez et relâchez tout. On conduit la main, le corps entier à réaliser d’abord un geste lent. Puis rapide avec un instrument large.

Contrairement à l’occident, la théorie n’occupe pas le premier plan, la pratique du geste prime. "Réfléchir directement avec le pinceau donne de meilleurs résultats", commente Béatrice. On s’inspire des oeuvres de grands maîtres ou d’images naturalistes qui favorisent la mémorisation, la relaxation, et l’imagination. Lors des pauses, on peut lire des poèmes ou évoquer des problèmes qu’on rencontre. Par exemple, il est courant de se focaliser sur la main, ce qui rigidifie le mouvement. La plupart du temps, on est assis. Toutefois pour obtenir une calligraphie plus libérée, il est possible de se mettre debout. La pratique doit être régulière, bien sûr, à raison d’un ou deux cours par semaine. Une fois de plus l’Orient mérite sa réputation de pourvoyeur de techniques censées amener l’harmonie pour résister aux agressions du monde extérieur.

Catherine Maillard.
Extrait Doctissimo.

dimanche 16 novembre 2008

La Tendresse


La tendresse

La tendresse, qu'est ce que la tendresse ?
La tendresse c'est un grand vase dans lequel
on ne met que des plumes et des duvets,
Pour que des petits coeurs viennent s'y reposer.
Tous ces coeurs chahutés, maltraités,
chagrinés, endeuillés, oubliés.
Tous ces coeurs blessés à la recherche
d'une caresse de duvet pour apaiser leurs maux.
La tendresse, des mots pour calmer les maux.
Des mots doux qui caressent le corps et
l'âme jusque dans ses lieux les plus secrets.
La douceur d'une mère, d'une femme
d'un homme, d'un amant.
Une main tendue, vers celle qui est perdue.
Une caresse sur la joue, sur les lèvres, dans le cou.
Un regard apaisant, un sourire d'enfant.
C'est tout cela la tendresse.
Elle ne coûte rien,
Elle ne s'achète pas,
Elle se donne,
Elle est le fruit de l'amour.

Ludovic Freppaz
http://www.fruitdelaverite.fr
Production : Clip Clap Studios

Christophe - L'amour, toujours l'amour.



Merci Phil pour cette chanson que je ne connaissais pas. Quelle sensibilité, quel talent!

CHATRAN - 1 idée de cadeau.




Année de sortie : 1988 France
réalisé par : MASANORI HATA
Musique : Don Davis
Avec : SHIGERU TSUYUGUSHI
Titre original : Koneko monogatari
film d'aventures - familial

Synopsis

Chatran, un adorable chaton, se retrouve abandonné par accident en campagne, accompagné de son ami Pousquet un chien de race carlin. Traversant régions et saisons, ils font la connaissance au gré de leurs aventures de nombreuses espèces animales différentes.
« Il s'appelle Chatran. Il est roux, strié de blanc, comme le soleil vu à travers les branches de la forêt... »
— Narrateur
Chatran, naît avec le sens de la découverte. Accompagné de son fidèle ami Pousquet, il occupe le plus clair de son temps à jouer à cache-cache. Mais un jour, lors d'une partie de jeu avec Pousquet, Chatran a la malencontreuse idée de se cacher dans une caisse retenue au bord d'une berge de rivière, et le torrent emporte Chatran dans sa caisse. Pousquet le suit, mais ils se perdent de vue, c'est alors que commence une incroyable aventure pour Chatran qui devra faire face à ses peurs pour apprendre à grandir. Lorsque Chatran et Pousquet se retrouvent, l'émotion est grande. Mais Pousquet est jaloux car Chatran a trouvé l'amour. Finalement, Pousquet pourra retrouver son ami de toujours lorsqu'ils auront eu chacun des petits.

Tous les acteurs sont des animaux. Des vrais, pas des images animées.

J'ai adoré ce film aux images merveilleuses tant par les plans que par la couleur. Aventures, tendresse,humour assurés pour les tout petits comme pour les plus grands!!! Un monde de rêve.

Imagine - John Lennon


Nouvelle version by Sakura∂∂Pioupiou
Meilleur son, montage images différent.

Jolies lettres (empruntées à Frdo). Oh y dira rien. Est gentil! (hi hi)

samedi 15 novembre 2008

Paroles de singes




Chut, je réfléchis...Merci!
Ben, moi aussi.Seulement j'ai rien à becqueter, à part mon doigt!...Si c'est pas triste!
Je m'en fiche! Je grignote la cuisse de man manman!

Rita Mitsouko - Ma vieille ville.


Un clip que j'ai mis en images, avec une pensée pour Fred Cichin et pour lui rendre hommage. Il nous a fait rêver au travers de toutes ses formidables chansons, et sa gentillesse nous manque. Amitiés à Catherine Ringer et que cette artiste continue à nous accompagner de ses facéties et de son immense talent.

vendredi 14 novembre 2008




Oscar Wilde
"un réveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune
et qui comme punition
apercoit l'aurore avant les autres hommes"....


Les Reveries D'un Promeneur Solitaire
« En sortant d'une longue et douce rêverie, en me voyant entouré de verdure, de fleurs, d'oiseaux et laissant errer mes yeux au loin sur les romanesques rivages qui bordaient une vaste étendue d'eau claire et cristalline, j'assimilais à mes fictions tous ces aimables objets ; et me trouvant enfin ramené par degrés à moi-même et à ce qui m'entourait, je ne pouvais marquer le point de séparation des fictions aux réalités ; tant tout concourait également à me rendre chère la vie recueillie et solitaire que je menais dans ce beau séjour. »

LES SIRENES


LES SIRENES
Auteur : Albert Samain

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ;
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,

Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent,
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !

Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves ;
Et là-bas - visions - sur l'or pâle des grèves
Ondulaient vaguement des torses amoureux.

Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent.

Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
Tendaient lascivement des pointes de corail.

Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés ;
Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes,
Et, le col renversé, les narines ouvertes,
Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !...

Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux ;
Suprême, une langueur s'exhalait des calices,
Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
Des velours de baisers se poser sur leurs yeux...

Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort,
Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège ;
Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

La nuit tiède embaumait...Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie,
Étendait son linceul bleu sur les matelots.

Les Sirènes chantaient... Mais le temps est passé
Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

Recueil : Au jardin de l'infante

Dali - Enfant géopolitique observant la naissance de l'homme nouveau - 1934




" Ma peinture n'est autre que la photographie
en couleurs et à la main d'images super-fines
extra-picturales de l'irrationalité concrète."

Dali: (1904-1989)

RENAISSANCE



Renaissance
Au levé du jour
Là ou se lève l'amour,
Telle une prière de naguère,
Là ou le coeur
Des hommes d'honneur
Se font petit, attendant
L'heureux évènement.
C'est par là qu'il viendra,
C'est ici que se premiers pas
Atteindront à jamais
Le silence de la paix.
A chaque mot dit,
La terre naitra d'une vie
Nouvelle et son existence.
Nos querelles, oublier,
Laisseront l'amitié
Sortir de son antre,
Comme pour entrer dans nos ventres.
Au levé du jour,
L'homme de toujours
Hissera le pavillon
Et les bâtons tomberont.
Ne gardons pas
Les pleurs du trépas;
Car nos vies
Ont enfin pris,
L'amour dans ses bras.
Ne pensons pas
a nos cris d'antan,
Comme des enfants.
Recevons cette chaleur
Comme le don du bonheur,
Laissons cette allégresse,
Et prenons ses caresses
Car c'est son souffle de vie,
Qui nous a pris,
en son coeur

Mankib

Murmure de cheval







Horse Whisperer

Les yeux dans les yeux
Sans un mot
d’une rencontre.

J’y ai lu ton désir de liberté
J’y ai vu ton caractère sauvage
J’y ai bu ta force tranquille

Les yeux dans les yeux
Dans un songe
Tu m’as laissé t’approcher

Cavalcade féline
Ruade rebelle
Douceur câline

Les yeux dans les yeux
J’ai compris l’ampleur
De tes désirs
Tu as compris la sincérité
De mes pleurs

Je ne peux rien pour ta liberté

Peau contre peau
A force de doigté
On se consolera
Complices

Laissons la place au vent
Crinières au vent
La vie au galop

Nigra

THE KID - Charlie Chaplin

jeudi 13 novembre 2008

Charlie Chaplin





Le Kid



Nombreux sont les admirateurs de Chaplin qui considèrent The Kid comme son film le plus personnel et le plus achevé. Il semble pourtant qu’il ait vu le jour dans un contexte de tourments affectifs intenses dans la vie privée de son auteur.

En octobre 1918, Chaplin s’était fourvoyé dans un mariage précipité avec une jeune actrice de 17 ans, Mildred Harris. Le couple avait peu de choses en commun, et l’ennui et la frustration de Chaplin sur le plan personnel le conduisirent à un grave blocage créatif. Il écrivit plus tard dans son autobiographie : « Plusieurs mois s’étaient écoulés et je n’avais réalisé qu’une petite comédie de trois bobines, Sunnyside (« Une Idylle aux champs »), en ayant l’impression de m’arracher une dent. Sans aucun doute, le mariage avait des conséquences sur mes facultés créatives. Après Sunnyside, je ne savais plus quoi faire pour trouver une idée. »

Mildred tomba enceinte et donna naissance à un petit garçon mal formé qui mourut à peine âgé de trois jours. À l’évidence, Chaplin vécut cette perte comme un profond traumatisme. Mais les réactions d’une âme d’artiste sont imprévisibles. Dix jours seulement après l’enterrement de son propre fils, Chaplin faisait passer des auditions à des enfants dans son studio. Son impasse créative semblait brusquement surmontée. Il était absorbé et excité par un nouveau projet : une histoire dans laquelle Charlot deviendrait un père de substitution pour un enfant abandonné. Le film devait s’appeler The Waif (L’Orphelin).

Par hasard, il se rendit alors dans un cabaret où se produisait un danseur prodige. À la fin de son numéro, le danseur fit monter sur scène son fils de quatre ans, un ravissant et pétillant petit garçon du nom de Jackie Coogan.



Chaplin venait de trouver son acteur principal. Jackie possédait un don d’imitateur inné et pouvait reproduire à la perfection n’importe quelle action ou expression que Chaplin lui enseignait ; ce qui faisait de lui le collaborateur rêvé. Car Chaplin était toujours le seul et unique créateur de ses œuvres. Tous ses collègues s’accordaient à dire que, s’il avait pu le faire, il aurait joué lui-même tous les rôles de tous ses films. À défaut, il recherchait des acteurs et actrices capables d’imiter précisément ce qu’il leur montrait, acceptant fidèlement cette tâche sans poser de questions. Il avait donc trouvé en Jackie Coogan son acteur idéal.

Jamais l’inspiration ne sembla lui manquer tout au long du tournage, qui s’étendit sur une période de presque neuf mois. Chaplin l’interrompit seulement quelques semaines pour accoucher d’une petite comédie simple et enjouée, A Day’s Pleasure (Une journée de plaisir), histoire de calmer ses distributeurs qui se morfondaient devant la lenteur de son rythme de production. Chaplin n’a jamais paru aussi obstiné dans sa quête caractéristique de la perfection que lors de la réalisation du Kid. Il recommençait patiemment les scènes un nombre incalculable de fois jusqu’à en être pleinement satisfait. Au bout du compte, il avait filmé plus de cinquante fois l’équivalent de la durée du film dans son montage définitif. Un tel ratio de tournage (précisément 53 pour 1) était bien plus élevé que pour n’importe lequel de ses autres films.

The Kid est peut-être dans l’œuvre de Chaplin le mariage le plus réussi entre la comédie et la grande émotion. L’histoire est celle d’une fille-mère qui abandonne son bébé, lequel est retrouvé et involontairement adopté par Charlot. Alors que le petit garçon atteint l’âge de cinq ou six ans, ils forment tous les deux une équipe efficace : l’enfant casse des vitres en jetant des pierres et son compère, vitrier, gagne sa vie en les réparant derrière lui. Charlot s’oppose farouchement aux efforts des travailleurs sociaux pour placer l’enfant à l’assistance publique, et il finit par retrouver sa mère devenue entre-temps une célèbre chanteuse d’opéra.



L’émotion du film touche à son apogée dans la séquence poignante où les travailleurs sociaux essayent d’emmener l’enfant de force à l’orphelinat. L’angoisse et l’acharnement avec lesquels Charlot se bat pour garder le garçon s’inspirent sans aucun doute des souvenirs personnels de Chaplin et de sa propre douleur quand, à l’âge de sept ans, il a été arraché à sa mère et placé dans une maison pour enfants déshérités.

À la fin du tournage, Mildred, la femme de Chaplin avec qui la rupture est désormais consommée, a entamé contre lui une procédure de divorce. Terrifié à l’idée que les avocats de celle-ci n’essayent de faire saisir The Kid Chaplin et ses plus fidèles associés quittent alors la Californie. Le film est monté en grand secret dans un hôtel de Salt Lake City et dans un studio anonyme à New York. Il y a encore d’autres problèmes financiers avec les distributeurs, mais quand The Kid sort enfin sur les écrans du monde entier en février 1921, c’est un triomphe immédiat, peut-être même le plus grand triomphe de toute la carrière de Chaplin.

Jackie Coogan, alors âgé de sept ans, devient une star internationale, honoré par les princes, les présidents et le pape en personne au cours de la tournée européenne qu’il entreprend. Il poursuit brièvement une carrière d’enfant acteur mais, comme les fins esprits de Hollywood le soulignent, « il est frappé de sénilité précoce à l’âge de 13 ans. » Très vite, il se retrouve sans le sou : sa mère et son beau-père ont mal géré ses économies de jeunesse, et le peu d’argent qui lui reste est englouti dans des batailles juridiques. La seule issue positive de toute cette affaire est que les ennuis hautement médiatisés de Jackie conduisent à l’adoption d’une loi garantissant une protection financière aux enfants artistes; encore aujourd’hui, cette loi est connue sous le nom de “loi Coogan”. La carrière de Jackie connaîtra un second souffle inattendu quand cet ex plus bel enfant du monde deviendra cette fois le plus affreux des vieillards, l’oncle Fester de la série télévisée La Famille Addams.

Mais tout ceci était encore bien loin lorsqu’en 1921, pour la seule et unique fois de sa carrière, Chaplin partageait réellement la vedette d’un de ses films à l’affiche de The Kid qui valut à ses deux héros des sommets inégalés de renommée et d’affection internationales sans précédent.

© 2004 MK2 SA & David Robinson

FIN DE CETTE SERIE DE MESSAGES...

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